Cette grande marque d'imprimantes est inquiétée pour "obsolescence programmée" et "tromperie sur l'aptitude à l'emploi" de ses cartouches d'encre.
Une association de défense des consommateurs porte plainte contre la marque Epson accusée de « programmer » la durée de vie des cartouches d’encre d’imprimantes. Le parquet de Nanterre vient d’ouvrir une enquête préliminaire.
En septembre dernier, l’association
Halte à l’obsolescence programmée (HOP) déposait plainte afin de dénoncer les pratiques de l’entreprise
Epson soupçonnée de limiter la durée de vie de ses cartouches d’imprimante et d’obliger ses clients à en racheter avant l’heure en
activant « le blocage des impressions au prétexte que les cartouches d’encre seraient vides alors qu’il reste encore de l’encre. »
Une enquête vient d’être ouverte par le parquet de Nanterre pour « obsolescence programmée » et « tromperie sur l’aptitude à l'emploi ». Cette enquête va être menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Selon le code de la consommation, les dirigeants de l’entreprise Epson encourent jusqu’à 300 000 euros d’amende et deux ans de prison.
Trois plaintes similaires ont également été déposées contre d’autres fabricants de cartouches d’imprimantes : l’américain HP et les japonais Canon et Brother.
Compte-rendu de l’enquête en 2018.
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